bio de Valérie Zenatti


1970 Valérie Zenatti voit le jour à Nice.
1983 Elle quitte la France avec ses parents. Direction Beer Sheva, dans le sud d’Israël.
1986 Valérie Zenatti établit une liste de 100 rêves.
1988 Comme tous les jeunes Israéliens, elle remplit ses obligations militaires (24 mois pour les filles, 36 pour les garçons).
1990 Retour en France. Elle obtient une maîtrise en langue et littérature hébraïque aux Langues O. Elle exerce ensuite diverses activités, journalisme et enseignement notamment.
1997 Valérie Zenatti rencontre Geneviève Brisac, éditrice à L’école des loisirs, qui place en elle toute sa confiance.
1999 Sortie de son premier roman Une addition, des complications (L’école des loisirs).
20 mars 2009 Valérie Zenatti a réalisé une quarantaine des rêves de sa liste, a publié un roman et plus d’une dizaine de romans jeunesse – dont certains couronnés de prix littéraires –, a traduit de l’hébreu une dizaine d’ouvrages, prépare des scénarii… et nous fait le plaisir de venir nous parler de Quand j’étais soldate !

Valérie Zenatti et l’écrit
Parmi les choses qui frappent chez Valérie Zenatti, il y a sa capacité à être un “écrivain écriveur” : roman, roman jeunesse – aussi bien destiné à de jeunes enfants qu’à des adolescents –, nouvelle, traduction, scénario, article… aucun style ne lui échappe !
Si sa bibliographie est surtout marquée par sa collaboration avec L’école des loisirs, maison d’édition reconnue en littérature jeunesse, Valérie Zenatti s’adresse également aux adultes.
En 2006, en effet, elle délaisse un temps le jeune public avec En retard pour la guerre paru aux Éditions de L’Olivier. La guerre est l’un des thèmes qui marquent son parcours littéraire. Outre Quand j’étais soldate, qui aborde ce sujet par sa dimension autobiographique, on note également parmi ses livres Une bouteille dans la mer de Gaza (récompensé du prix Tam-Tam). Dans ce texte, dialogue naïf et sincère entre une adolescente israélienne et un Palestinien un peu plus âgé, c’est par le prisme des attentats que Valérie Zenatti nous parle de la guerre. Autre genre : Demain, la révolution ! Ici, ce sont les élèves d’une classe de primaire qui vont mener une véritable révolution (en s’appuyant sur des faits historiques) en riposte au remplaçant cruel et sévère de leur institutrice appréciée de tous.
Mais la guerre n’est pas tout. Israël et l’hébreu ont aussi une place importante dans le travail de Valérie Zenatti. Elle traduit ainsi Michal Govrin, Yaïr Lapid et Aharon Appelfeld (prix Médicis du roman étranger en 2004 pour Histoire d’une vie). Sur cette partie de son travail, Valérie Zenatti hésite : est-ce elle qui choisit les livres qu’elle va traduire ou l’inverse ? Elle raconte avoir été littéralement appelée par certains textes et avoir ressenti un besoin fort de les écrire en français. Après tout, si ces histoires lui plaisent à ce point, pourquoi ne pas leur prêter sa voix, sa voix française ?...
Véritable passionnée de l’écriture, Valérie Zenatti travaille également à l’adaptation de ses romans pour le cinéma. Une bouteille dans la mer de Gaza et En retard pour la guerre devraient bientôt sortir sur les écrans.

Quand j’étais Valérie Zenatti
Dans Quand j’étais soldate, Valérie Zenatti nous livre le journal de bord d’une jeune adolescente israélienne, effectuant son service militaire.
Plus qu’un simple constat, c’est aussi son histoire que raconte l’auteur. Avec les interrogations de son âge – et la superficialité qui va aussi avec, parfois –, Valérie Zenatti a bâti un véritable roman d’apprentissage. Son personnage pose un regard très personnel sur le conflit qui déchire Israël et la Palestine (lorsque Valérie Zenatti effectue son service militaire, nous sommes en pleine Intifada), mais aussi sur la notion de patriotisme, la notion de nationalité, elle qui se sent encore Française, parfois étrangère… Elle se retrouve aussi à la croisée de deux mondes : celui des adolescents et celui des adultes… un véritable parcours initiatique.
Quand j’étais soldate a été traduit en Angleterre, en Italie, en Pologne et aux États-Unis (sous le titre When I was a soldier) où il a été récompensé en 2006 du prix Mildred L Batcheler, décerné par l’Association des libraires américains.

Bibliographie
• Vérité vérité chérie, à paraître, L’école des loisirs
• Il va y avoir du sport mais moi je reste tranquille (nouvelles, collectif d’auteurs), L’école des loisirs, coll. Médium (2008)
• Boubélé, L’école des loisirs, coll. Mouche (2007)
• Adieu, mes 9 ans !, L’école des loisirs, coll. Neuf (2007)
• En retard pour la guerre, Éditions de L’Olivier (2006)
• Une bouteille dans la mer de Gaza, L’école des loisirs, coll. Médium (2005). Prix Tam-Tam/Je bouquine 2005
• Jonas, poulet libre, L’école des loisirs, coll. Mouche (2004)
• Demain, la révolution !, L’école des loisirs, coll. Neuf (2004)
• Le Secret de Micha, L’école des loisirs, coll. Mouche (2002)
• Quand j’étais soldate, L’école des loisirs, coll. Médium (2002). Prix Mildred L. Batchelder 2006
• Fais pas le clown, Papa !, L’école des loisirs, coll. Mouche (2001)
• Koloïshmielnik s’en va-t-en guerre, L’école des loisirs, coll. Neuf (2000)
• Une montre pour grandir, L’école des loisirs, coll. Mouche (1999)
• Une addition, des complications, L’école des loisirs, coll. Neuf (1999)

Traduction
• La Chambre de Mariana par Aharon Appelfeld, Éditions de L’Olivier (2008)
• Sur le vif par Michal Govrin, Éditions Sabine Wespieser (2008)
• Double jeu par Yaïr Lapid, Fayard (2007)
• Floraison sauvage par Aharon Appelfeld, Éditions de L’Olivier (2005)
• Histoire d’une vie par Aharon Appelfeld, Éditions de L’Olivier (2004). Prix Médicis étranger 2004
• L’amour, soudain par Aharon Appelfeld, Éditions de L’Olivier (2004)