Lídia Jorge

Lídia Jorge par Jean-Luc Bertini
Lídia Jorge par Jean-Luc Bertini


Lídia Jorge est née à Boliqueim dans l’Algarve en 1946. Diplômée en philologie romane de l’université de Lisbonne, elle se consacre très tôt à l’enseignement. En 1970, elle part pour l’Afrique (Angola et Mozambique), où elle vit la guerre coloniale, ce qui donnera lieu, plus tard, au portrait de femme d’officier de l’armée portugaise du Rivages des murmures (Métailié, 1989). De retour au Portugal, elle s’adonne à l’écriture et publie un premier roman, La Journée des prodiges, salué par la critique portugaise. Il s’agit du récit de la vie d’une famille paysanne de l’Algarve du temps de Salazar. Dès ce livre, elle est considérée comme l’écrivain de la mémoire du peuple portugais. Suivent dix romans qui tous donnent la parole aux oubliés, aux plus faibles, aux misérables, aux femmes, aux artistes. Elle est également l’auteur de quatre recueils de contes, d’une pièce de théâtre, d’un essai et de deux livres pour enfants, ouvrages qui ne sont pas traduits en français. Lídia Jorge dresse une vision complexe et complète du Portugal et en est une voix majeure et incontournable.


La Couverture du soldat a reçu le Prix Jean Monnet en 2000, Le Vent qui siffle dans les grues a reçu le Grand Prix du Roman de l’Association Portugaise des Ecrivains en 2003, le Premier Prix « Correntes d’escritas » en 2004 (Povoa da Varzim, Portugal), et le Prix Albatros de la Fondation Günter Grass 2006 (Allemagne).

 

Tous les romans de Lídia Jorge sont publiés aux éditions Métailié et traduits par Geneviève Leibrich. La date de publication est celle de la publication française.

 

La forêt dans le fleuve, 1988

Le Rivage des murmures, 1989

La Journée des prodiges, 1991

L’Instrumentaline, 1995

La Dernière Femme, 1995

Le Jardin sans limites, 1998

La Couverture du soldat, 1999

Le Vent qui siffle dans les grues, 2004

Nous Combattrons L’Ombre, 2008

La Nuit des femmes qui chantent, 2012

Les Mémorables, 2015


Souvenirs de la rencontre vendredi 10 avril 2015 à La maison de la Poésie